Le
poirier de façade constitue bien un élément incontournable du patrimoine
rural vosgien. En effet, lorsque l'on parle avec nos aînés, il apparaît
clairement qu'au début des années 1900, il faisait partie intégrante
du décor de tous les villages du département.
Egalement
témoins de cette époque, les cartes postales montrent sans ambiguïté
que la densité des plantations en façade était d'au moins un poirier
par habitation sur certaines rues.
Qu'ils
étaient nombreux tous ces poiriers dans nos villages au début du
siècle dernier. Il suffisait d'un grand-père féru de greffage pour
couvrir une ferme entière et étendre ses réalisations à tout le
voisinage. Mais sous les effets croisés de la modernisation de l'habitat
et de la désertification des campagnes, il n'en subsiste actuellement
qu'une infime partie.
Mais
en ce début du 22ème siècle, une nouvelle dynamique
semble se mettre en place. Envie d'habiller la façade, envie
d'avoir des fruits sains et peu chers... Les motivations sont diverse.
Certes, il est difficile de penser que l'importance de l'implantation
puisse revenir à son niveau initial, mais c'est encourageant!
Le
CAUE des Vosges favorise cet élan en proposant une plaquette
de promotion "Accompagner les façades par des plantations"
(par des poiriers mais aussi des plantes grimpantes : lierre, chèvrefeuille,
rosiers,...).
Aidez-nous
à les préserver !
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